10/05/2009

Doina romaneasca in Patrimoniul intangibil al omenirii

La quatrième session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine immatériel se tient à Abou Dhabi (Émirats arabes unis) du 28 septembre au 2 octobre 2009. Le Comité a eu pour mission, entre autres, d’inscrire les premiers éléments du patrimoine culturel immatériel sur la Liste de sauvegarde urgente et la Liste représentative, ainsi que la sélection de programmes, projets et activités pour la sauvegarde du patrimoine dont le Comité considère qu’ils reflètent le mieux les principes et les objectifs de la Convention.

Le Sanké mon (Mali), le Tango (Argentine et Uruguay), la danse traditionnelle Ainu (Japon) et la tapisserie d’Aubusson (France) figurent parmi les 88 éléments inscrits en 2009 sur la Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente et la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.



Connue sous plusieurs dénominations à travers la Roumanie, la Doïna est une mélopée lyrique, solennelle, improvisée et spontanée. « Méridien du folklore roumain », elle a été jusque vers 1900 le seul genre musical présent dans beaucoup de régions du pays. Techniquement, la Doïna peut être chantée dans n’importe quel cadre (à l’extérieur, à domicile, au travail ou lors des veillées), toujours en solo, avec ou sans accompagnement instrumental (flûte droite traditionnelle, cornemuse, et même des instruments improvisés). Il en existe plusieurs variantes régionales. La Doïna peut exprimer une palette large de thématiques : joie, tristesse, solitude, conflits sociaux, attaques des brigands, amour… Expression des qualités personnelles du créateur-interprète, de ses états d’âme et de sa virtuosité, la Doïna a également un rôle social majeur de par sa fonction cathartique et de renforcement des liens de solidarité. Elle a également donné naissance à des genres artistiques autonomes (danses). De nos jours, la Doïna est menacée localement, car la chaîne de transmission des parents aux enfants n’est plus continue. Si une quinzaine de personnes ont déjà été identifiées comme représentatives des différents types de Doïna, il est nécessaire de recréer un contexte propice à son exécution et à sa transmission aux jeunes générations afin que cet élément important du patrimoine culturel immatériel des Roumains continue à s’épanouir.








SURSA

http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?pg=00011&inscription=00003